mardi 6 février 2007

Surrealisme au pays du sac a dos

Le fait que j'aie arrete de blogger chaque minute de ma vie a du vous faire comprendre que j'ai enfin quitte l'inhospitaliere capitale du Yunnan (qui, l'apprends-je apres m'etre emmerde pendant 6 jours, possederait une scene d'art contemporain en ebullition.) Sachant pas trop ou aller et ayant adopte une politique de "n'importe ou sauf Kunming", je me suis finalement rendu dans une des deux capitales du backpacking en Chine, Dali. L'autre, incidemment, ne s'appelle malheureusement ni Salvador, ni Gala. Outre des montres fondantes et des monstres divers, la ville mi-chinoise mi-etranger en exil met en vedette un lac borde de villages bai (une autre des 12 000 minorites du Yunnan) surplombe d'une chaine de montagnes.

J'ai parcouru quelques kilometres avec Beat, un Suisse qui a quitte ses contrees helvetes sur le velo des annees 40 de son grand-pere. Apres quelque temps, suffisamment pour realiser que je devrais pas rouler avec un gars qui vient de se taper 12 000 km, velo des annees 40 ou non, on est arrives dans la petite ville de Xizhou, hotesse d'un joli parc s'avancant dans le lac et de pas grand-chose d'autre. Le voyage pour s'y rendre etait toutefois fort agreable, on s'est perdus dans des dedales de ruelles et de champs de legumes.

Qu'est-ce qui peut me faire lever a 7 heures du matin ? Party du Super Bowl ! Avec cafe a volonte, c'etait decidement un deal a ne pas manquer. Avec trois Americains sympa et aussi fans que moi, j'ai pu assister avec 13 heures de decalage au proverbial match ultime. Je commenterai pas sur le match, a quoi bon s'acharner sur le pauvre Rex Grossman ? C'etait quand meme drole d'entendre a toutes les 5 minutes le commentateur dire "Ne vous meprenez pas, c'est vraiment un bon gars, mais..."

Je pensais que je detesterais cette ville qui n'a rien a voir avec la Chine et ou on se fait offrir de la drogue a un rythme similaire a celui qu'on s'imagine de la polyvalente quand on est au primaire, mais finalement, l'atmosphere y est interessante et les Chinois qui y habitent sont sympathiques (plusieurs se sont enfuis du nord pour venir ici.)

Autre edition du blogue ludique (et random) : quel est le premier film quebecois que j'ai decouvert dans un magasin de DVD chinois ? Indice : c'est un remake d'un film culte des annees 50 et c'est probablement pas ce que notre ministre de la culture espererait pour le rayonnement de la culture quebecoise en Chine.

J'ai reussi a ecrire un message au complet sans faire de sarcasmes sur Herouxville !

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4 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Encore une fois, c'est mon esprit compétitif qui me fait sortir de ma torpeur hivernale (-35 avec les vents, wow).

Qu'est-ce qu'"Aurore", la reprise du classique "La petite Aurore l'enfant martyre"? J'entend déjà Réal Giguère glousser de plaisir.

Je partage avec vous une charmante citation de ce premier succès québécois au box-office:

"Aurrrrrrore! Aurrrrrooore! [...] Ça se peut pas; la porte est débarrrée par le dehorrrs!"

Le charme de toute la chose est de dire le tout avec une ridicule quantité de r roulés comme le faisait le petit Maurice (joué par le célébrissime Roch Poulin) dans le film.

Content de voir mon Simon que tu as toi aussi pu voir ce final opus à la "malédiction" des Manning... C'est vrai qu'il était nul Grossman. On aurait dit notre Rainbow Jodoin national sur les deux ballounes interceptées, c'en était un peu triste pour les fans des Bearzzzz.

Bon, j'en dis pas plus... Prend soin de toi, je t'écris de nouveau bientôt!

Michel

mardi 6 février 2007 à 09 h 41 min 00 s UTC+7  
Blogger Simon a dit...

Encore une fois, Godemichel fait preuve de vitesse ! Pour etre honnete, le magasin offrait aussi C.R.A.Z.Y. et les Invasions barbares. Est-ce qu'on rayonne ou non ?

Au fait, comment s'est deroulee la saison de nos Carabins ? J'ai completement rate ca...

mardi 6 février 2007 à 18 h 38 min 00 s UTC+7  
Anonymous Anonyme a dit...

Est-ce que Rex est le diminutif d'un prénom moins canin et jurassique?
Justine

mercredi 7 février 2007 à 02 h 35 min 00 s UTC+7  
Blogger Simon a dit...

Mes sources en Indiana, qui ont acces a la plupart des baptisteres de la grande region metropolitaine de Bloomington, m'assurent que rien n'indique que Rex Grossman ait quelque autre prenom que Rex.

Comme dirait madame Grossman dans l'intimite : Dura Rex, sed Rex.

samedi 10 février 2007 à 17 h 56 min 00 s UTC+7  

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