Premiere neige
Me revoila, apres 18 heures de train et un saut de trois jours en territoire tatar. J'ai maintenant Ekaterinbourg comme domicile d'accueil.
Debarque a Kazan il y a quelques jours, j'y rencontre dans le lobby de l'hotel un Finlandais, qui erre un peu comme moi. On etait dans le meme train NN-Kazan, et on a donc partage une chambre, joignant l'utile a l'economique. La ville presente somme toute assez peu d'interet, outre son Kremlin avec sa mosquee magnifique et le fait qu'elle est au Tatarstan. Le centre-ville a reellement l'air d'avoir ete l'objet de bombardements recents, comme en fait foi ma serie de photos "Kazan meprise pour Kaboul par un pilote americain", bientot sur vos ecrans.
Une particularite interessante de la ville reside toutefois dans son service a la clientele. Les caissieres sourient et tentent reellement de t'aider dans les epiceries et petits kiosques. C'est assez stupefiant au debut, mais on finit par s'y faire. J'ai meme pu gouter mon fromage pour decider lequel acheter. Ces Tatars souriants, au facies asiatique, ne forment plus que 50% environ de la population de leur republique semi-autonome.
Le Finlandais et moi avons d'ailleurs pris le the chez un etudiant en sociologie de la ville, musulman, qui doit etre un des 14 Russes a ne pas boire. Bien hospitalier, une belle soiree.
A part ca, j'ai traverse la ville a pied pour tenter d'aller voir un match de hockey qui n'aurait pas lieu, et je suis tombe sur le chandail d'Ak Bars Kazan de Vincent Lecavalier ecrit en cyrillique. J'y ai resiste, mais difficilement.
J'ai donc quitte la ville, malgre la venue prochaine de T.A.T.U., Electric Light Orchestra et Deep Purple.
Une delicieuse balade en train de 18 heures et deux heures de decalage horaire m'a ensuite transporte jusqu'ici. Je compte bien quitter au plus tot, hotel crade et cher. Le train est tellement cool. Comme Lenine, j'ai pu socialiser un peu. Ma section etait occupee par des vendeuses Amway de retour d'un seminaire. Pendant une heure du voyage, l'Oural etait couvert des premieres neiges de la saison. Il fait 2 degres, il crachote, et j'ai compris pourquoi j'ai mon manteau d'hiver.
Le premier mois est presque termine, et de plus en plus, j'ai l'impression d'etre au milieu de quelque chose plutot qu'au debut; dans une espece d'intemporalite ou je me sens comme si j'etais parti hier, et en meme temps comme si je voyageais depuis une eternite. C'est confortable.
Da svidanya !
Debarque a Kazan il y a quelques jours, j'y rencontre dans le lobby de l'hotel un Finlandais, qui erre un peu comme moi. On etait dans le meme train NN-Kazan, et on a donc partage une chambre, joignant l'utile a l'economique. La ville presente somme toute assez peu d'interet, outre son Kremlin avec sa mosquee magnifique et le fait qu'elle est au Tatarstan. Le centre-ville a reellement l'air d'avoir ete l'objet de bombardements recents, comme en fait foi ma serie de photos "Kazan meprise pour Kaboul par un pilote americain", bientot sur vos ecrans.
Une particularite interessante de la ville reside toutefois dans son service a la clientele. Les caissieres sourient et tentent reellement de t'aider dans les epiceries et petits kiosques. C'est assez stupefiant au debut, mais on finit par s'y faire. J'ai meme pu gouter mon fromage pour decider lequel acheter. Ces Tatars souriants, au facies asiatique, ne forment plus que 50% environ de la population de leur republique semi-autonome.
Le Finlandais et moi avons d'ailleurs pris le the chez un etudiant en sociologie de la ville, musulman, qui doit etre un des 14 Russes a ne pas boire. Bien hospitalier, une belle soiree.
A part ca, j'ai traverse la ville a pied pour tenter d'aller voir un match de hockey qui n'aurait pas lieu, et je suis tombe sur le chandail d'Ak Bars Kazan de Vincent Lecavalier ecrit en cyrillique. J'y ai resiste, mais difficilement.
J'ai donc quitte la ville, malgre la venue prochaine de T.A.T.U., Electric Light Orchestra et Deep Purple.
Une delicieuse balade en train de 18 heures et deux heures de decalage horaire m'a ensuite transporte jusqu'ici. Je compte bien quitter au plus tot, hotel crade et cher. Le train est tellement cool. Comme Lenine, j'ai pu socialiser un peu. Ma section etait occupee par des vendeuses Amway de retour d'un seminaire. Pendant une heure du voyage, l'Oural etait couvert des premieres neiges de la saison. Il fait 2 degres, il crachote, et j'ai compris pourquoi j'ai mon manteau d'hiver.
Le premier mois est presque termine, et de plus en plus, j'ai l'impression d'etre au milieu de quelque chose plutot qu'au debut; dans une espece d'intemporalite ou je me sens comme si j'etais parti hier, et en meme temps comme si je voyageais depuis une eternite. C'est confortable.
Da svidanya !
2 commentaires:
Bonjour Simon,
Je sais que je suis en avance pour te souhaiter Bonne Fête (s'il y en a une qui le sait, c'est bien moi), mais nous allons à St-Fidèle pour la fin de semaine et je ne suis pas sûre que l'Internet sera digne de confiance. Alors "Mon cher Simon, c'est à ton tour..." Joyeux Anniversaire!!! Je te souhaite des compagnons intéressants pour souligner cet évènement. Nous penserons bien fort à toi, où que tu sois entre Ekaterinbourg et Omsk.
J'ai donc quitte la ville, malgre la venue prochaine de T.A.T.U., Electric Light Orchestra et Deep Purple.
Mais... mais... comment diable as-tu pu résister à l'appel de cet hymne du trotteur — cet hymne fédérateur — qu'est Space Truckin' ?
J'en suis tout flabbergasté.
Pour compenser cette perte, je t'offre humblement ces quelques hits berluesques récents — en espérant qu'un ordinateur casqué se trouve sur ta route.
Space, space, space, SPACE TRUCKIN' !
Publier un commentaire
S'abonner à Publier des commentaires [Atom]
<< Accueil