Le marathon tsamba
Ecrite le 2 janvier 2007
Les Tibetains preparent une mixture diabolique composee de beurre, d'un ingredient poudreux s'apparentant a la farine, de sel et de sucre. Ce compose apparemment inoffensif s'appelle tsamba.
Tu te promenes tranquillement dans des collines sur lesquelles demeure une partie de la bordee tombee la nuit precedente. Il est 15h, on t'invite chaleureusement dans une famille. Ils sortent d'un petit meuble le materiel necessaire. Un peu de the, premierement. Puis une quantite terrifiante de beurre de yak. Et on ajoute l'ingredient farineux. Massivement. Puis le sucre au gout.
Tout le monde te regarde avec le sourire, on t'incite a manger avec tes mains. Les premieres bouchees sont savoureuses, ce sera un regal, te dis-tu. Et puis ca s'accumule sur ton estomac. Et tu realises que c'est probablement la facon d'introduire le plus de calories au pouce cube possible.
Ca se corse, t'as moins le gout. Mais tu persistes, devant le regard amuse et encourageant de tes hotes. Tiens, la moitie est passee, c'est pas si mal.
Alors que tu t'acharnes, tu te rends soudainement compte que peu importe combien tu mangeras, il en restera toujours un peu. Tu devais realiser que terminer ton assiette etait impossible.
En remerciant le maitre de ceans, tu repousses le bol avec les quelques grains restants. Tu souris et reprends ta route, convaincu d'avoir donne ton 110. Et sachant que, la prochaine fois, tu irais plus mollo sur le beurre.
Les Tibetains preparent une mixture diabolique composee de beurre, d'un ingredient poudreux s'apparentant a la farine, de sel et de sucre. Ce compose apparemment inoffensif s'appelle tsamba.
Tu te promenes tranquillement dans des collines sur lesquelles demeure une partie de la bordee tombee la nuit precedente. Il est 15h, on t'invite chaleureusement dans une famille. Ils sortent d'un petit meuble le materiel necessaire. Un peu de the, premierement. Puis une quantite terrifiante de beurre de yak. Et on ajoute l'ingredient farineux. Massivement. Puis le sucre au gout.
Tout le monde te regarde avec le sourire, on t'incite a manger avec tes mains. Les premieres bouchees sont savoureuses, ce sera un regal, te dis-tu. Et puis ca s'accumule sur ton estomac. Et tu realises que c'est probablement la facon d'introduire le plus de calories au pouce cube possible.
Ca se corse, t'as moins le gout. Mais tu persistes, devant le regard amuse et encourageant de tes hotes. Tiens, la moitie est passee, c'est pas si mal.
Alors que tu t'acharnes, tu te rends soudainement compte que peu importe combien tu mangeras, il en restera toujours un peu. Tu devais realiser que terminer ton assiette etait impossible.
En remerciant le maitre de ceans, tu repousses le bol avec les quelques grains restants. Tu souris et reprends ta route, convaincu d'avoir donne ton 110. Et sachant que, la prochaine fois, tu irais plus mollo sur le beurre.
publié par Simon à
11:16 a.m.
2 commentaires:
Je suis jalouse: tu as mangé de la tsampa!
J'avais ramené de ce que tu appelles l'ingrédient farineux - a.k.a. de la farine d'orge, si ça te manque, on s'en fera à ton retour.
Mais tu devrais te considérer car là ou j'étais, le beurre et le sucre était réservé aux occasions spéciales - en général c'était la farine et l'eau tout simplement! On s'y habitue vite!
Chantal
Si ca me manque ? Je cours de suite au marche tibetain !
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