D'avant-garde
Un condense de What have you been up to lately ?, question legitime vu mon silence de la derniere semaine. Que voulez-vous, le dernier cafe Internet par lequel je suis passe laissait seulement 2 MB, ce qui est a peine suffisant pour une analyse tout a fait superficielle de la performance de debut de saison du Canadien.
J'ai passe quelques-unes des dernieres nuits dans le milieu alienant de l'hotellerie conventionnelle. Une atmosphere etrange, ou personne ne se parle, pris dans une solitude urbaine quelque peu pesante. Je suis passe par Ekaterinbourg et Omsk, deux villes d'interet mitige. Trois d'entre vous auront d'ores et deja devine la seule raison pour laquelle je suis passe par la deuxieme, une horreur occidento-siberienne : l'Avangard de Omsk, quatrieme meilleure equipe de la Superligue russe de hockey. J'aurais pas pu supporter de manquer l'opportunite d'assister a un match de hockey en Russie.
Apres m'etre perdu dans le systeme de transport en commun omskien et avoir abouti dans ses bidonvilles (des fois comme ca ou j'eprouve moins d'amour pour moi-meme), j'ai finalement trouve l'arena, qui a plus a voir avec le Centre Henry-Leonard de Baie-Comeau qu'avec le Centre Bell Telephone. Bien rempli, une excellente atmosphere, surtout avec l'escouade de superfans qui etaient juste derriere moi. Calibre de jeu : how the mighty have fallen. Dire que les etoiles de cette ligue ont failli nous battre en 72. Ca ressemble a du junior majeur, et du mauvais junior a part ca. Des passes imprecises ou echappees, pas capables de monter un avantage numerique, poche, poche ! On a quand meme occis Metallurg Novokuznetzk 2-1, mettant la joie chez les badauds. En rangeant mon billet dans la poche avant de mon manteau d'hiver, pas sorti depuis l'an dernier, je suis tombe sur mon billet Montreal-Phoenix du 13 decembre 2005. Comme si on avait besoin d'une autre demonstration que toute est dans toute.
Arrive a Tomsk, ville universitaire qui n'a rien a voir avec son homologue depourvu de T, je cours rechercher dans le train mes sandales que j'y avais oubliees. Tout de meme laisse au wagon mon Dostoievski a peine entame, mettant a 2 le compteur "Mathieu Gaudet" d'objets perdus en voyage, apres une serviette, un autre classique. Tout de meme pas si mal. Substitue par "Le Tambour" de Gunter Grass, qui s'inscrit dans ma longue lignee de lectures controversees ecrites par d'anciens nazis. C'est vraiment un pur delice.
M'accueillirent sur le quai deux etudiants en electro, dont l'un revient a peine d'un sejour estival aux States. Ils m'ont montre en une heure tout ce qu'il y a a voir dans la ville, dans un SUV Lexus paye je ne veux trop savoir comment. Arrive completement epuise a l'hotel, ou je retrouvai un collegue backpacker irlandais, que je rencontre deja pour la troisieme fois. Il est vraiment drole, voyage tout seul sur ce Transsiberien, s'arrete dans toutes les villes, sans parler un mot de russe. Je crois pas que je ferais ca, je le ferai en Chine, c'est sur, mais la Russie, c'est autre chose. Difficile a expliquer, j'essaierai une autre fois. Toujours est-il qu'on est sortis ensemble vendredi soir, sa nationalite vous indiquera assez bien la tournure de la soiree.
J'ai fini par me remettre un tant soit peu de mon hangover vers 20 heures samedi soir, assez pour sortir avec des jeunes Russes etudiants en relations internationales pour aller voir le match de qualification pour l'Euro 2008 entre Mere Russie et l'equipe nationale israelite. Ils auraient du gagner 5-0, finalement annule 1-1.
Je me sens vraiment etrange ici. La ville est belle, petite et agreable, j'y ai rencontre plein de gens, et pourtant, peut-etre justement parce que c'est petit, je me sens pas a ma place. En fait, je me sens completement uncool a etre seul ici, dans ce petit campus d'etudiants branches, leurs cafeterias, leurs cafes. C'est difficile de parler aux gens, parce qu'ils parleront probablement pas anglais, et je peux toujours pas m'engager dans une conversation en russe. Enfin.
Si tout va bien, je devrais couchsurfer pour la premiere fois a Krasnoyarsk demain soir. Je vous en reparle.
J'ai passe quelques-unes des dernieres nuits dans le milieu alienant de l'hotellerie conventionnelle. Une atmosphere etrange, ou personne ne se parle, pris dans une solitude urbaine quelque peu pesante. Je suis passe par Ekaterinbourg et Omsk, deux villes d'interet mitige. Trois d'entre vous auront d'ores et deja devine la seule raison pour laquelle je suis passe par la deuxieme, une horreur occidento-siberienne : l'Avangard de Omsk, quatrieme meilleure equipe de la Superligue russe de hockey. J'aurais pas pu supporter de manquer l'opportunite d'assister a un match de hockey en Russie.
Apres m'etre perdu dans le systeme de transport en commun omskien et avoir abouti dans ses bidonvilles (des fois comme ca ou j'eprouve moins d'amour pour moi-meme), j'ai finalement trouve l'arena, qui a plus a voir avec le Centre Henry-Leonard de Baie-Comeau qu'avec le Centre Bell Telephone. Bien rempli, une excellente atmosphere, surtout avec l'escouade de superfans qui etaient juste derriere moi. Calibre de jeu : how the mighty have fallen. Dire que les etoiles de cette ligue ont failli nous battre en 72. Ca ressemble a du junior majeur, et du mauvais junior a part ca. Des passes imprecises ou echappees, pas capables de monter un avantage numerique, poche, poche ! On a quand meme occis Metallurg Novokuznetzk 2-1, mettant la joie chez les badauds. En rangeant mon billet dans la poche avant de mon manteau d'hiver, pas sorti depuis l'an dernier, je suis tombe sur mon billet Montreal-Phoenix du 13 decembre 2005. Comme si on avait besoin d'une autre demonstration que toute est dans toute.
Arrive a Tomsk, ville universitaire qui n'a rien a voir avec son homologue depourvu de T, je cours rechercher dans le train mes sandales que j'y avais oubliees. Tout de meme laisse au wagon mon Dostoievski a peine entame, mettant a 2 le compteur "Mathieu Gaudet" d'objets perdus en voyage, apres une serviette, un autre classique. Tout de meme pas si mal. Substitue par "Le Tambour" de Gunter Grass, qui s'inscrit dans ma longue lignee de lectures controversees ecrites par d'anciens nazis. C'est vraiment un pur delice.
M'accueillirent sur le quai deux etudiants en electro, dont l'un revient a peine d'un sejour estival aux States. Ils m'ont montre en une heure tout ce qu'il y a a voir dans la ville, dans un SUV Lexus paye je ne veux trop savoir comment. Arrive completement epuise a l'hotel, ou je retrouvai un collegue backpacker irlandais, que je rencontre deja pour la troisieme fois. Il est vraiment drole, voyage tout seul sur ce Transsiberien, s'arrete dans toutes les villes, sans parler un mot de russe. Je crois pas que je ferais ca, je le ferai en Chine, c'est sur, mais la Russie, c'est autre chose. Difficile a expliquer, j'essaierai une autre fois. Toujours est-il qu'on est sortis ensemble vendredi soir, sa nationalite vous indiquera assez bien la tournure de la soiree.
J'ai fini par me remettre un tant soit peu de mon hangover vers 20 heures samedi soir, assez pour sortir avec des jeunes Russes etudiants en relations internationales pour aller voir le match de qualification pour l'Euro 2008 entre Mere Russie et l'equipe nationale israelite. Ils auraient du gagner 5-0, finalement annule 1-1.
Je me sens vraiment etrange ici. La ville est belle, petite et agreable, j'y ai rencontre plein de gens, et pourtant, peut-etre justement parce que c'est petit, je me sens pas a ma place. En fait, je me sens completement uncool a etre seul ici, dans ce petit campus d'etudiants branches, leurs cafeterias, leurs cafes. C'est difficile de parler aux gens, parce qu'ils parleront probablement pas anglais, et je peux toujours pas m'engager dans une conversation en russe. Enfin.
Si tout va bien, je devrais couchsurfer pour la premiere fois a Krasnoyarsk demain soir. Je vous en reparle.
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