Party town, China
J'adore decidement cet endroit. Ruili est vivante, exaltee et ses habitants (et ses habitantes), des plus engageants. La ville est peuplee en bonne partie de Birmans, soit refugies (j'en ai pas rencontre), soit businessmen (ca, j'en ai vu plusieurs !). Contrairement aux Chinois, les Birmans font pas juste te hurler "Hulloooooooo" d'un bord a l'autre de la rue sans parler un autre mot d'anglais. (Note : J'ai rien contre le fait que les Chinois parlent pas anglais, j'en ai contre le fait qu'ils me hurlent apres). On y trouve aussi une population notable de Dai, un enieme peuple minoritaire du Yunnan, lie aux Thais.
Dans les faits saillants, j'ai fait un violent tour d'autos tamponneuses. Maintenant je comprends mieux ou les Chinois apprennent a conduire. Ce serait toutefois plus realiste si des pietons couraient en essayant d'eviter les voitures. Carmageddon, genre.
Je devrais arreter de faire du Chinois-bashing comme ca, au fond je les aime bien. La plupart du temps.
Depuis mon arrivee en ville, je me suis bourre la face de curry et de Bud. La proprietaire du resto (de curries) me fait des gros yeux quand je pars parce que j'arrive jamais a terminer mes 5 assiettes. La Bud explique que, malgre la chaleur et le soleil, je n'aie pas encore loue de velo. Manana, manana... J'ai enormement de trucs a organiser en ville anyway.
Tant qu'a etre sur la frontiere du Myanmar, aussi bien essayer de la traverser. Un agent de voyage de la ville m'assure que ce sera possible. J'ai passe les deux derniers jours a convaincre la caissiere de la Bank of China de me laisser retirer de l'argent US, la seule unite monetaire qu'il est possible de changer au Myanmar. Considerant que seulement les billets completement impeccables sont acceptes par les changeurs birmans, je vous laisse imaginer l'aventure et l'exasperation des employes de la banque. Je crois que ca vaut la peine, puisque il est impossible de mettre la main sur de l'argent neuf une fois entre dans le pays, le reseau bancaire mondial boycottant le regime. Si tout va bien, je devrais acceder a ces terres mysterieuses lundi matin. Si les douaniers sont intraitables, je me lancerai dans le grand tour thai aussitot...
Regime abominablement repressif est aussi synonyme de censure. Je n'aurai probablement pas acces a Internet pour les prochaines semaines, encore moins a mes courriels et a mon blogue. (Ca me fait de la peine a moi aussi). Yahoo est certainement hors limites, je me suis cree une adresse sur un serveur russe pour tenter d'echapper aux controles. simonmyanmar@yandex.ru est l'adresse ou vous aurez le plus de chances de me rejoindre au cours des prochaines semaines. Je tenterai d'y passer une fois de temps en temps. Envoyez une copie a l'adresse Yahoo habituelle aussi, sait-on jamais. Tout ca est, bien entendu, si je reussis a traverser la frontiere, ce dont je suis loin d'etre convaincu. Sinon, vous en aurez des nouvelles bien assez tot.
Je vais m'ennuyer de vous, a bientot !
Dans les faits saillants, j'ai fait un violent tour d'autos tamponneuses. Maintenant je comprends mieux ou les Chinois apprennent a conduire. Ce serait toutefois plus realiste si des pietons couraient en essayant d'eviter les voitures. Carmageddon, genre.
Je devrais arreter de faire du Chinois-bashing comme ca, au fond je les aime bien. La plupart du temps.
Depuis mon arrivee en ville, je me suis bourre la face de curry et de Bud. La proprietaire du resto (de curries) me fait des gros yeux quand je pars parce que j'arrive jamais a terminer mes 5 assiettes. La Bud explique que, malgre la chaleur et le soleil, je n'aie pas encore loue de velo. Manana, manana... J'ai enormement de trucs a organiser en ville anyway.
Tant qu'a etre sur la frontiere du Myanmar, aussi bien essayer de la traverser. Un agent de voyage de la ville m'assure que ce sera possible. J'ai passe les deux derniers jours a convaincre la caissiere de la Bank of China de me laisser retirer de l'argent US, la seule unite monetaire qu'il est possible de changer au Myanmar. Considerant que seulement les billets completement impeccables sont acceptes par les changeurs birmans, je vous laisse imaginer l'aventure et l'exasperation des employes de la banque. Je crois que ca vaut la peine, puisque il est impossible de mettre la main sur de l'argent neuf une fois entre dans le pays, le reseau bancaire mondial boycottant le regime. Si tout va bien, je devrais acceder a ces terres mysterieuses lundi matin. Si les douaniers sont intraitables, je me lancerai dans le grand tour thai aussitot...
Regime abominablement repressif est aussi synonyme de censure. Je n'aurai probablement pas acces a Internet pour les prochaines semaines, encore moins a mes courriels et a mon blogue. (Ca me fait de la peine a moi aussi). Yahoo est certainement hors limites, je me suis cree une adresse sur un serveur russe pour tenter d'echapper aux controles. simonmyanmar@yandex.ru est l'adresse ou vous aurez le plus de chances de me rejoindre au cours des prochaines semaines. Je tenterai d'y passer une fois de temps en temps. Envoyez une copie a l'adresse Yahoo habituelle aussi, sait-on jamais. Tout ca est, bien entendu, si je reussis a traverser la frontiere, ce dont je suis loin d'etre convaincu. Sinon, vous en aurez des nouvelles bien assez tot.
Je vais m'ennuyer de vous, a bientot !
Libellés : "biere" americaine, courriel cyrillique, junte militaire, lendemain de veille
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