vendredi 3 novembre 2006

Une saison qui ne devait exister que dans le nord de l’Amerique

Un doux ete indien enveloppe depuis hier notre ile, pour un novembre siberien sans tuque et sans manteau. J’ai profite de l’exceptionnellement clemente meteo pour repartir au nord de l’ile, moi qui ne l’avais vu qu’a moitie mort par un temps maussade. Encore une fois magnifique.

Parlant de cet automne ou il faisait beau, j’ai appris hier, au cours d’une impromptue fete d’anniversaire ou les convives se sont mis a chanter l’oeuvre de Joe, qu’on l’appelle en russe бабое лето. Ca veut dire ete quelque chose, ete quoi est un mystere.

Avec notre premiere journee sans touristes, les lieux commencent a ressembler plus a une commune qu’a un hotel. Juste hier, on s’est entre donnes des cours de russe, francais, anglais, dessin, peinture, chant et guitare. Malheureusement, une blessure au dos de Nikita m’empeche d’ameliorer mes performances tablo-tennistiques comme il se devrait. Je consacre 3-4 heures par jour a l’enseignement du francais et de l’anglais ; le reste du temps, je fais un peu de grammaire russe, j’essaie de converser un peu ou je memorise du Pouchkine sous les encouragements de Sergei. L’atmosphere est vraiment super.

Pour passer le temps pendant que je servais de modele au cours de dessin (je recommence justement a ressembler a Pouchkine), on m’a refile un livre saisissant. C’est le recit d’un journaliste chinois qui a passe 3 ans a voyager incognito a travers son pays. Ca donne l’envie de repartir...

Au sujet du message d’aide d’hier, je sais que vous supportez tres bien l’absence d’accents ; on s’y fait a la longue. Le probleme, c’est que je suis en train de traduire en francais le site Internet de Nikita, et que c’est over my dead body qu’on va publier ca sur Internet sans accents.

Deuxieme precision sur les ennuis informatiques, comme quoi, meme au milieu de nulle part, la plus grande part de frustration de ma vie vient de l’ordinateur : je ne peux absolument pas acceder a mes messages sur Hotmail. Guillaume et Catherine, je vous lirai dans une semaine...

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